Ca n'avance pas beaucoup de le dire, mais ca fait du bien.
Quels sont les mots-clés qui suivent cette défaite électorale ? "Rénovation", "changement de cap", "nouvelle gouvernance", etc. Autant de buzzwords qui donnent toujours l'impression qu'on va rebattre les cartes de la partie, mais sans changer les joueurs.
C'est d'ailleurs Le Figaro qui parle de l'inquiétude de la nouvelle génération du PS : Arnaud Montebourg (47 ans), Manuel Valls (47 ans), Aurélie Filipetti (36 ans).
D'une certaine façon, cette élection donne le sentiment que le PS est un parti de vieux ; que même sa "nouvelle garde" n'a pas grand chose de nouveau, ni à dire, ni à proposer.
Le sentiment dominant, c'est que les jeunes du PS sont des hommes politiques qui sont passés à coté des portes du cursus honorum. Leur carrière ne leur a pas permis d'avoir accès aux postes de pouvoir en temps et en heure. Etre jeune au PS, ce n'est plus avoir des idées, de l'ambition et l'énergie de les mettre en oeuvre ; c'est revendiquer des postes parce qu'on a pas encore réussi à les obtenir.
mercredi 10 juin 2009
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Petite suggestion: Et si - au PS comme ailleurs - "être jeune " ça se passait dans la tête? (non, non, je ne défends pas (surtout pas) les éléphants qui ont fait capoter la gauche dans les présidentielles 2007.
RépondreSupprimerJe connais quelques jeunes archaïques (au PS aussi)
;-))))))))